Learn French 100% free Get 1 free lesson per week // Add a new lesson
Log in!

> Log in <
New account
Millions of accounts created on our sites.
JOIN our free club and learn French now!




Get a free French lesson every week!

  • Home
  • Contact
  • Print
  • Guestbook
  • Report a bug


  •  



    Une journée de mai à Alger

    Cours gratuits > Forum > Apprendre le français || En bas

    [POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


    Une journée de mai à Alger
    Message de sabrinaferrah posté le 31-08-2014 à 14:59:58 (S | E | F)
    Bonjour tout le monde

    J'ai écrit ce texte et j'aimerais bien que vous m'aidiez à le corriger s'il vous plait!
    Merci pour votre soutien

    C’est une journée de mai, généreuse, d’un printemps que seule la méditerranée pouvait offrir à ses riverains. Le soleil jetait sur la ville un éclat, décapant en elle les vilenies de ses habitants. Marie a l’œil vif, attentive à ce qui se passait autour d’elle. Tout se déroulait de la même façon. Rien d’inhabituel. C’est la même rue qui n’avait rien à envier à toutes les rues algériennes dont personne ne se souciait de son esthétique ni de son apparence. Une vielle rue de l’époque coloniale. On dirait que le temps s’est arrêté depuis, bordée, de part et d’autre, d’arbres centenaires. Des matriarches mystiques qui semblaient être la dernière demeure des âmes errantes de ces pieds noirs qui n’ont jamais pu revenir de leur vivant et que même la mort n’a pas su les débarrasser de ces échardes ancrées au fond d’eux- même. Au lieu de joindre les limbes, elles échouèrent sur les rives de leur patrie et hantèrent Alger pour l’éternité. Des vitrines opulentes que quelques passants désœuvrés léchaient langoureusement, juxtaposées les unes aux autres, occupaient tout l’espace. A l’exception de quelques vendeurs qui exposaient des CD et des livres répandus à même le sol, offrant à la foule un moment de répit. Un temps mort avant la reprise de leur course effrénée.


    Réponse: Une journée de mai à Alger de jij33, postée le 31-08-2014 à 23:56:57 (S | E)
    Bonsoir

    Votre texte étant essentiellement descriptif, employez l'imparfait.
    C’est (imparfait) une journée de mai, généreuse, d’un printemps que seule la méditerranée (majuscule) pouvait offrir à ses riverains. Le soleil jetait sur la ville un (remplacer par un déterminant possessif) éclat, décapant en elle les vilenies de ses habitants. Marie a (imparfait) l’œil vif, attentive à ce qui se passait autour d’elle. Tout se déroulait de la même façon. Rien d’inhabituel. C’est (imparfait) la même rue qui n’avait rien à envier à toutes les rues algériennes dont personne ne se souciait de son (à remplacer par l'article défini) esthétique ni de son (idem) apparence. Une vielle (orthographe) rue de l’époque coloniale. On dirait (conditionnel passé) que le temps s’est arrêté (plus-que-parfait) depuis, bordée, de part et d’autre, d’arbres centenaires (déplacer ce groupe, le mettre à la fin de la phrase précédente). Des matriarches mystiques (ce groupe doit être sujet ou complément d'objet d'un verbe, car votre phrase ne contient pas de verbe principal)qui semblaient être la dernière demeure des âmes errantes de ces pieds noirs (trait d'union) qui n’ont jamais pu revenir de leur vivant et que même la mort n’a pas su les (à supprimer) débarrasser de ces échardes ancrées au fond d’eux-même ("même" s'accorde avec "eux"). Au lieu de joindre les limbes, elles échouèrent sur les rives de leur patrie et hantèrent Alger pour l’éternité. Des vitrines opulentes que quelques passants désœuvrés léchaient langoureusement, juxtaposées les unes aux autres, occupaient tout l’espace. A l’exception de quelques vendeurs qui exposaient des CD et des livres répandus à même le sol, offrant à la foule un moment de répit (je ne comprends pas le rapport logique entre cette phrase (à laquelle il manque un verbe principal), celle qui précède et celle qui suit). Un temps mort avant la reprise de leur course effrénée (la course de qui ? Peu clair).

    Bonne correction.



    Réponse: Une journée de mai à Alger de sabrinaferrah, postée le 01-09-2014 à 12:39:00 (S | E)
    Bonjour jij33et merci pour cette si belle attention

    C’était une journée de mai, généreuse, d’un printemps que seule la Méditerranée pouvait offrir à ses riverains. Le soleil jetait sur la ville son éclat, décapant en elle les vilenies de ses habitants. Marie avait l’œil vif, attentive à ce qui se passait autour d’elle. Tout se déroulait de la même façon. Rien d’inhabituel. C’était la même rue qui n’avait rien à envier à toutes les rues algériennes dont personne ne se souciait de l'eesthétique ni de l'apparence. Une vieille rue de l’époque coloniale qu'on aurait dit que le temps s’était arrêté depuis, bordée, de part et d’autre, d’arbres centenaires (je voudrais dire que c'est les arbres qui sont habitées par les âmes et pas la rue). Des matriarches mystiques qui semblaient être la dernière demeure des âmes errantes de ces pieds-noirs qui n’ont jamais pu revenir de leur vivant et que même la mort n’a pas su débarrasser de ces échardes ancrées au fond d’eux-mêmes. Au lieu de joindre les limbes, elles échouèrent sur les rives de leur patrie et hantèrent Alger pour l’éternité. Des vitrines opulentes que quelques passants désœuvrés léchaient langoureusement, juxtaposées les unes aux autres, occupaient tout l’espace. Quelques vendeurs encombraient le passage en exposant des CD et des livres répandus à même le sol, offraient (les vendeurs) à la foule un moment de répit. Un temps mort avant la reprise de sa course(celle de la foule) effrénée.
    Passez une bonne journée



    Réponse: Une journée de mai à Alger de jij33, postée le 01-09-2014 à 14:05:46 (S | E)
    Bonjour sabrinaferrah,
    C'est beaucoup mieux, mais c'était déjà bien.

    C’était une journée de mai, généreuse, d’un printemps que seule la Méditerranée pouvait offrir à ses riverains. Le soleil jetait sur la ville son éclat, décapant en elle les vilenies de ses habitants. Marie avait l’œil vif, attentive à ce qui se passait autour d’elle. Tout se déroulait de la même façon. Rien d’inhabituel. C’était la même rue qui n’avait rien à envier à toutes les rues algériennes dont personne ne se souciait de l'eesthétique (un "e" de trop !) ni de l'apparence (bien que la phrase soit grammaticalement correcte, vous pourriez dire, de façon plus habile : dont l'esthétique et l'apparence... etc.). Une vieille rue de l’époque coloniale qu' (autre pronom relatif, indiquant le lieu) on aurait dit que le temps s’était arrêté depuis, bordée, de part et d’autre, d’arbres centenaires (pourquoi "matriarches", puisqu'"arbres" est masculin ? Mettez ici une virgule à la place du point et supprimez l'article). Des matriarches mystiques qui semblaient être la dernière demeure des âmes errantes de ces pieds-noirs qui n’ont jamais pu revenir de leur vivant et que même la mort n’a pas su débarrasser de ces échardes ancrées au fond d’eux-mêmes. Au lieu de joindre (même infinitif, mais avec un préfixe...) les limbes, elles échouèrent sur les rives de leur patrie et hantèrent Alger pour l’éternité. Des vitrines opulentes que quelques passants désœuvrés léchaient langoureusement, juxtaposées les unes aux autres, occupaient tout l’espace. Quelques vendeurs encombraient le passage en exposant des CD et des livres répandus à même le sol, offraient (pourquoi pas, ici, le participe présent d'offrir ?) à la foule un moment de répit. (une virgule à la place du point, supprimez l'article devant "temps" et l'on comprend qu'il s'agit de la course effrénée de la foule ) Un temps mort avant la reprise de sa course effrénée.

    Un dernier petit effort...



    Réponse: Une journée de mai à Alger de sabrinaferrah, postée le 01-09-2014 à 16:25:33 (S | E)
    Bonsoir jij33
    Je sais que la langue française est une langue si subtile, en même temps très difficile à apprendre mais elle vaut toutes les peines du monde
    C’était une journée de mai, généreuse, d’un printemps que seule la Méditerranée pouvait offrir à ses riverains. Le soleil jetait sur la ville son éclat, décapant en elle les vilenies de ses habitants. Marie avait l’œil vif, attentive à ce qui se passait autour d’elle. Tout se déroulait de la même façon. Rien d’inhabituel. C’était la même rue qui n’avait rien à envier à toutes les rues algériennes dont l'esthétique et l'apparence n'intéressaient personne(ou ne préoccupaient personne). Une vieille rue de l’époque coloniale on aurait dit que le temps s’était arrêté depuis, bordée, de part et d’autre, d’arbres centenaires, patriarches mystiques qui semblaient être la dernière demeure des âmes errantes de ces pieds-noirs qui n’ont jamais pu revenir de leur vivant et que même la mort n’a pas su débarrasser de ces échardes ancrées au fond d’eux-mêmes. Au lieu de rejoindre les limbes, elles échouèrent sur les rives de leur patrie et hantèrent Alger pour l’éternité. Des vitrines opulentes que quelques passants désœuvrés léchaient langoureusement, juxtaposées les unes aux autres, occupaient tout l’espace. Quelques vendeurs encombraient le passage en exposant des CD et des livres répandus à même le sol, offrant à la foule un moment de répit, temps mort avant la reprise de sa course effrénée.

    Je ne vous le dirai jamais assez…MERCI…mais ce mot est trop simple pour dire toute la reconnaissance que j’ai pour vous



    Réponse: Une journée de mai à Alger de jij33, postée le 01-09-2014 à 17:08:44 (S | E)
    Bonsoir
    C'est quasiment parfait, si l'on aime les longues phrases, ce qui est mon cas, mais poussons le perfectionnisme...
    Une vieille rue de l’époque coloniale où (ici, comme dans la partie soulignée de la phrase précédente, vous pouvez insérer un l' euphonique, pour éviter l'hiatus entre "où" et "on") on aurait dit...
    , sabrinaferrah !




    [POSTER UNE NOUVELLE REPONSE] [Suivre ce sujet]


    Cours gratuits > Forum > Apprendre le français