Les graffitis et les tags sont entrés dans notre quotidien . Ils apparaisse sous diverses formes sur les murs de nos villes . Mais comment se distinguent-ils Il faut faire la différence entre le tag qui se résume à une signature dont l ' objectif est de laisser une trace et répond au besoin de reconaissance et le graffiti qui représente une œuvre à part entière exposée sur un support de grandeur nature avec signature ou autour d ' une signature . Ainsi , tags et graffitis sont considéré comme une forme d ' expression artistique . Jugé par certains comme une nuisance , pour d ' autres , l ' art de la rue est un outil pour communiquer des opinions dissidantes , poser des questions difficiles et exprimer des préoccupations politiques . Souvent tags et graffitis ne font qu ' un et sont parfois très anciens . On en trouve dans les grottes préhistoriques , dans l ' Empire romain , la Grèce antique . De nos jours , il n ' est pas rare de les trouver dans des endroits abrités de la lumière , de l ' humidité , tels que les cellules de prison , les casernes , les caves , les cataconbes . C ' est au tournant des années 1960 , avec la création des aérosols de peinture que les graffitis apparaissent . C ' est ainsi que le fénomène s ' est étendu sur tous les continents . Rapidement , les graffitis pululent dans les quartiers densément peuplés , contribuant à la dégradation des milieus de vie . Puis , c ' est dans les usines désafectées , des terrains vagues que les graffeurs peuvent s ' exprimer en paix , avec l ' objectif de faire renaître un lieu . À cette même période , en France , le graffiti est comparé à une forme d ' art , ce qui s ' avère être plutôt singulier à l ' époque . Même si les critiques sont mitigés , l ' art du graffiti était né , au grand plaisir des artistes qui s ' adonnaient à cette pratique . Teintés parfois d ' humour , parfois de poésie , on dépeint des slogans accrocheurs et sympathiques pour ces graffitis , peints au rouleau ou au pinceau , alors que d ' autres artistes faisaient usage d ' aérosols .
