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Dictée choix multiples : Thérèse Raquin

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Avant de connaître Thérèse, Laurent aavaitauraI don't know la lourdeur, le calme prudent, la vie sanguine d'un fils de paysan. Il dormait, buvait en brute. À toute heure, dans touxtoustoutI don't know les faits de l'existence journalière, il respirait d'un souffle large et épais, content de lui, un peu abêtitabettiabêtiI don't know par sa graisse. À peine, au fond de sa chairechèrechairI don't know alourdie, sentait-il parfois des chatouillements. c'étaitC'étaients'étaientI don't know ces chatouillements que Thérèse Raquin avait développés en horribles secousses. Elle avait fait pousserpoussépoussaitI don't know dans ce grand corps, gras et mou, un système nerveux d'une sensibilité étonnante. Laurent qui, auparaventauparavantau paravantI don't know, jouissait de la vie plus par le sang que par les nerfs eueuseutI don't know des sens moins grossiers. Une existence nerveuse, poignante et nouvelle pour lui, lui fut brusquement révélerrévéléerévéléI don't know, aux premiers baisers de sa maîtresse. Cette existence décupla ses voluptés, donna un caractère si aigu à sescesc'estI don't know joies, qu'il en fut d'abord comme affolé ; Il s'abandonna éperdummentéperdumentéperduementI don't know à ses crises d'ivresse que jamais son sang ne lui avait procurées. Alors eut lieu en lui un étrange travailtravailleI don't know ; les nerfs se développèrent, l'emportèrent sur l'élément sanguin, et ce fait seul modifia sa nature. Il perditperdiperdisI don't know son calme, sa lourdeur, il ne vécutvécuvécusI don't know plus une vie endormie. Un moment arriva où les nerfs et le sang se tinrent en équilibre ; ce fut là un moment de jouissance profonde, d' excistenceexistanceexistenceI don't know parfaite. Puis les nerfs dominèrent et il tomba dans les angoisses qui secouessecouentsecoueI don't know les corps et les esprits détraqués.