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    Learn French > French lessons and exercises > French test #23126
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    Dans ce test, seuls les verbes peuvent contenir des erreurs. Attention particulièrement à la confusion être/avoir, et méfiez-vous du son /é/ .. De plus, en cas de doute, remplacez le verbe du premier groupe par un verbe du deuxième ou troisième groupe : exemple je vais manger. je remplace manger par prendre pour savoir si c'est un infinitif, un participe passé ou un imparfait : je vais prendre --> c'est un infinitif.. Autre exemple : j'ai mangé une pomme : je remplace mangé par finir : j'ai fini une pomme --> c'est un participe passé.

    Autre règle : le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le COD s'il est placé AVANT L'AUXILIAIRE..

    Bonne chance pour retrouver les 20 erreurs !!

     

    Je tiens à signaler pour information que ce texte est un extrait d'un livre intitulé 'Fascination' écrit par Stephenie Meyer, et que la version originale est anglaise et s'intitule 'Twilight'.. Voilà, c'est pour ceux à qui cet extrait aurait mis l'eau à la bouche



    Find 20 mistakes in this text.
    Le spectacle d ' Edward au soleil était choquant. Je ne parvenais pas à m ' y habitué, bien que je l ' aie eu sous les yeux tout l ' après-midi. Sa peau, blanche en dépit d ' une vague rougeur due à sa partie de chasse de la veille, flamboyait littéralement, comme si des millions de minuscules diamants y avaient été incrustés. Il était allongé dans l ' herbe, totalement immobile, chemise ouverte sur son torse sculptural enivrant, ses bras nus chatoyants. Ses paupières couleur lavande étaient fermé, même s ' il ne dormait pas, naturellement. Il était une statue parfaite, travaillée dans un matériau inconnu lisse comme le marbre et scintillant comme le cristal. Parfois, ses lèvres bougeaient, si vite qu ' on eût dit qu ' elles tremblait. Lorsque je lui posai la question, il me répondit qu ' il chantait ; trop bas pour que je l ' entendisse.

    Moi aussi, je profitai du beau temps, bien qu ' il ne fît pas assez sec à mon goût. A l ' instar d ' Edward, j ' aurais aimé m ' étendre et laissé le soleil réchauffer ma peau. Au lieu de quoi, je me contentai de me pelotonnais en chien de fusil pour l ' observer, insatiable. La brise était douce, emmêlant mes cheveux et ébouriffant l ' herbe qui s ' agitait autour de sa silhouette figée.

    La clairière, si spectaculaire au premier abord, pâlissaient devant tant de magnificence.

    Hésitante, toujours aussi effrayés qu ' il disparût tel un mirage tant il était trop beau pour être vrai. hésitante, je tendis un doigt et caressai le dos de sa main étincelante. Une fois encore, je m ' émerveillai de la texture sans défaut de sa peau, douce comme du satin, fraîche comme de la pierre. Lorsque je relevai les yeux, les siens me regardaient. Un sourire plissa les commissures de ses lèvres admirables.
    - Je ne t ' effraie pas ? plaisanta-t-il.
    Je sentis pourtant une réelle curiosité derrière le badinage affiché.
    - Pas plus que d ' habitude.

    Son sourire s ' élargit, et ses dents miroitèrent au soleil. Je me rapprochai, osant tracer les contours de son avant-bras du bout de mes doigts, qui tremblaient, ce qu ' il n ' allait sûrement pas manquer de remarqué.
    - Je t ' embête ? murmurai-je, car il avait refermés les yeux.
    - Non. Tu n ' imagines pas les sensations que tu me procure.

    Je fis courir ma paume légère le long des muscles incomparables de son bras, suivant le réseau bleuâtre des veines au creux de son coude. Mon autre main avait entrepris de retourné la sienne. Devinant mes intentions, il s ' exécuta en l ' un de ces gestes d ' une rapidité aveuglante et déconcertante, et je me figeai.
    - Désolé, marmonna-t-il. J ' ai tendance à me laisser aller à ma vraie nature, avec toi.

    Soulevant son poignet, je l ' orienté de-ci de-là afin de voir le soleil ricocher dessus. Je le collai tout près de mon visage, cherchant à distinguer les facettes cachées de son derme.
    - Dis-moi à quoi tu penses, murmura-t-il. L ' ignorer est si étrange, ajouta-t-il.
    - Je te signale que c ' est notre lot commun, à nous autres.
    - Votre existence est dure. Dis-moi, répéta-t-il.
    - Je songeais que j ' aurais aimais savoir ce que toi tu pensais.
    - Et ?
    - Je songeais que j ' aurais aimé croire en ta réalité. Et ne pas avoir peur.
    -Je ne veux pas que tu es peur.

    Son chuchotement taisais ce qu ' il pouvait affirmer avec certitude - que je n ' avais rien à craindre.
    - Pour être exacte, la peur en elle-même ne me préoccupe pas tant que ça. Bien qu ' elle ne soit pas négligeable.

    Trop vite pour mes pauvres yeux d ' humaine, il se releva à demi, s ' accouda sur son bras droit, sa paume gauche toujours dans mes mains. Son visage d ' ange n ' était qu ' à quelques centimètres du mien. J ' aurais pu - j ' aurais - reculer devant cette soudaine proximité, sauf que j ' étais incapable de bouger, hypnotisée par ses prunelles dorées.
    - Que crains-tu ?

    Une question à laquelle il me fut impossible de répondre. Car, pour la seconde fois depuis que je le connaissais, je humé son haleine. Une odeur fraîche et sucrée, délicieuse et unique, qui me mit l ' eau à la bouche. Instinctivement, je me penchai, inhalant à plein nez.
    Alors il s ' échappa. Le temps que je reprenne mes esprits, il se tenait à dix mètres de moi, au bord de la clairière, dans la pénombre d ' un énorme sapin. Il me fixait de ses iris sombres, arborant une expression énigmatique. J ' étais blessée, secouée, et mes doigts vides brûlaient.
    - Excuse-moi, dis-je tout bas, sachant qu ' il m ' entendrait.
    - Donne-moi juste un moment.

    J ' attendis, immobile. Au bout de quelques secondes incroyablement longues, il revint, lentement pour lui. Il s ' arrêta à quelques pas de moi et s ' assit gracieusement en tailleur. Son regard était vrillait au mien. Il inspira profondément.
    - Désolé, marmonna-t-il avec un sourire hésitant. Comprendrais-tu si je te disais n ' être qu ' un homme ?

    J ' acquiesçai aussitôt, mais sa plaisanterie ne me dérida pas. L ' adrénaline envahit mes veines au fur et à mesure que le danger s ' imposais à ma conscience. Il le flaira sans peine, et sa moue devint narquoise.
    - Je suis le meilleur prédateur au monde, n ' est-ce pas ? Tout en moi t ' attire - ma voix, mes traits, mon odeur. Comme si j ' avais besoin de ça !

    Brusquement, il se remit debout et disparut d ' un bond pour réapparaître sous le même arbre qu ' auparavant. Il avait fait le tour de la clairière en moins d ' une seconde.
    - Tu ne pourrais pas m ' échapper ! s ' esclaffa-t-il avec amertume.

    Il arracha au sapin une branche de cinquante centimètres de diamètre - le bruit fut assourdissant, le geste facile - et joua avec pendant un instant avant de la jeter à une vitesse effarante contre le tronc d ' un autre arbre énorme, elle explosa. Puis, il fut de nouveau devant moi, aussi figé qu ' un roc.
    - Tu ne pourrais pas me résister, murmura-t-il.

    Je n ' avais pas bronché, effrayée pour de bon. C ' était la première fois que je voyais tomber sa façade soigneusement cultivée ; jamais il n ' avait été aussi peu humain, ni plus beau. Hébétée, stupéfiée, j ' étais un oiseau pris au piège d ' un serpent. Ses yeux magnifiques semblaient brillé d ' une âpre excitation. Ils se ternirent peu à peu, et son visage retrouva le masque de tristesse qui était le sien d ' ordinaire.
    - N ' aie pas peur, chuchota-t-il, ses intonations veloutées volontairement séductrices. Je te promets. Je te jure de ne jamais te faire de mal.

    J ' eus l ' impression qu ' il cherchait à s ' en convaincre lui-même.
    - N ' aie pas peur, répéta-t-il en se rapprochant avec une lenteur exagérée.

    Dans un mouvement délibérément mesuré, il se baissa jusqu ' à ce que nos yeux fussent à niveau.
    - S ' il te plaît, pardonne-moi. Je sais me contrôler. Tu m ' as prit au dépourvu, c ' est tout. Je vais être sage, maintenant. '

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