Learn French 100% free Get 1 free lesson per week // Add a new lesson
Log in!

> Log in <
New account
Millions of accounts created on our sites.
JOIN our free club and learn French now!




Get a free French lesson every week!

  • Home
  • Contact
  • Print
  • Guestbook
  • Report a bug


  •  



    Learn French > French lessons and exercises > French test #58000





    > Other French exercises on the same topics: Dictation | Grammar [Change theme]
    > Similar tests: - Subjunctive present - The Present Indicative - Simple future - FLE : AVOIR au présent - FLE : ÊTRE au présent - Simple Past - Impératif présent - Verb Être
    > Double-click on words you don't understand



    Illustration de Clarence Gagnon pour Maria ChapdelaineLes verbes et les mots d'une autre classe issus d'un verbe : quelles orthographes ?

    En rédaction française, le verbe peut être la plus simple comme la plus compliquée des choses. Or son rôle est capital, puisque que le verbe conjugué est le noyau de la plupart des propositions.

     Exemple :  Louis Hémon passe souvent pour un auteur québécois.

    En effet, on est parfois trompé par les verbes à des modes non personnels, c'est-à-dire des verbes que l'on ne conjugue pas selon les différentes personnes. Il s'agit des :

    • infinitifs (venir);
    • participes passés (venu) ;
    • participes présents (venant);

    …qui ont parfois donné des noms et des adjectifs !

    Résultat ? On peut se sentir dépassé devant une phrase pleine de formes verbales !

     Exemple :  Maria se taisait, ne sachant que dire à ce fiancé aimant. Elle se sentit gênée pendant tout le dîner. Elle fut soulagée de voir celui-ci s’achever.

    Voici la même phrase, mais cette fois :

    • les verbe conjugués (verbes noyaux des propositions) sont soulignés ;
    • Les verbes à un mode non personnel sont surlignés en  vert 
    • Les adjectifs issus de verbes sont en  bleu  ;
    • Les noms issus de verbes sont en  mauve .

     Démonstration: Maria se taisait, ne  sachant que dire à ce fiancé  aimant . Elle se sentit  gênée  pendant tout le  dîner . Elle fut soulagée de voir celui-ci  s’achever .


    ALORS ?

    Comment s’y retrouver ? Surtout dans le cas le plus pénible : celui des formes terminées par le son [e] !

    [e] est le signe en alphabet phonétique international (API) du son que l'on écrit« é, ai, et… ».


    Procédons pas à pas…

    Illustration de Clarence Gagnon pour Maria Chapdelaine.1.  Les noms  issus d'un verbe, mais qui ne doivent pas être pris pour une forme verbale :

    Un peu de vigilance permet de les repérer. En effet, ils sont en général précédés d'un déterminant. Ils reproduisent la forme de l'infinitif (dans notre phrase, par exemple, le dîner ), du participe présent : un conquérant, ou du participe passé le/la fiancé(e)

     Exemple :  

    Maria se tais[e], ne sachant que dire à ce fianc[e] aimant. Elle se sentit gên[e] pendant tout le  dîn[e]. Elle fut soulag[e] de voir celui-ci s’achev[e].

    Dans un premier temps vous pouvez toujours repérer les noms à leur déterminant (ce, le) et  vérifier leur orthographe dans le dictionnaire.

    Vous obtenez alors :

    Maria se tais[e], ne sachant que dire à  ce fiancé  aimant. Elle se sentit gên[e] pendant tout  le dîner . Elle fut soulag[e] de voir celui-ci s’achev[e].

    2. Les verbes conjugués à un mode personnel :

    Il est prioritaire des les identifier ! Pour cela, il faut mettre la forme verbale douteuse à un autre temps (un temps simple !). Si le résultat n’est pas incohérent, vous aurez trouvé les noyaux des propositions :

     Exemple  du test de la conjugaison à un autre temps : 

    Maria se tais[e] (Maria se taira ? oui…), ne sachant que dire à  ce fiancé aimant. Elle se sentit (elle se sentira gên[e] ou elle se sentira gênera?) pendant tout  le dîner . Elle fut soulag[e] (elle sera soulag[e] ou elle sera soulagera?) devoir celui-ci s’achev[e]. (devoir celui-ci s’achev[e] ou de voir celui-ci s’achèvera?)

    Illustration de Clarence Gagnon pour Maria Chapdelaine.3.Voyons ensuite le cas de l'infinitif.

    Il est un peu le nom du verbeLes infinitifs se repèrent facilement (finir, voir...) sauf celui du premier groupe (manger...) dont son[e] caractérise aussi des terminaisons verbales et des participes passés. Si vous avez un doute, essayez le remplacement par la formule « faire quelque chose ». Ce « truc » n'est pas infaillible mais vous tirera d’affaire la plupart du temps.

    •  Exemple de passage des formes verbales en [e] à un infinitif du troisième groupe : Mariase taisaitne sachant que dire à  ce fiancé  aimant. Elle se sentit gên[e] (Elle se sentit faire quelque chose?) pendant tout  le dîner . Elle fut soulag[e] (Elle fut fairequelque chose?) de voir celui-ci s’achev[e] (de voir celui-ci faire quelque chose ? oui...).

    4. Et les participes ?

    Dans notre exemple, ce sont ceux qui restent ! (gênée, soulagée, sachant, aimant).

    a. Le participe passé

    Sauf quand il ne se rapporte à rien (La postière a sonné !), le participe passé se conduit comme  un adjectif . C’est-à-dire qu'il s'accorde en genre et en nombre au nom auquel il se rapporte. On trouve le nom auquel il se rapporte en posant la question : « Qu'est-ce qui est… + le participe passé ? »

    Deux  exceptions à cette règle d'accord en genre et en nombre :

    • employé dans un temps composé avec l'auxiliaire avoir,le participe passé ne s'accorde jamais avec son sujet : (Les grains sont grillés et la farine a séché.)
    • quand le mot auquel il se rapporte est d’une part son complément d'objet direct, et d'autre part écrit après luile participe passé ne s'accorde pas non plus. Le seul vrai problème est de repérer à coup sûr le C.O.D !

     Exemple :  François avait  donné à Maria la canne  sculptée qu'il s'était  fabriquée .

    Qu'est-ce que qui est donné, sculpté, fabriqué ? La canne

    Mais le mot « canne » est à la fois complément d'objet direct du verbe « donner », et écrit après lui. Donc ce participe passé, « donné », ne s'accorde pas : c'est l'exception.

    Illustration de Clarence Gagnon pour Maria Chapdelaine.b. Le participe présent :

    ll se termine invariablement par -ant.

    Donc, si vous arrivez à accorder au féminin ou au pluriel une forme en -ant. c'est que vous êtes tombé sur un adjectif verbal ou un nom.

     Démonstration: 

    La luminosité aveuglant François, il ne vit pas que Maria se dirigeait vers lui. (Et non : La luminosité aveuglante François il ne vit pas que Maria se dirigeait vers lui.)

    c.Le gérondif :

    Et enfin, si votre participe présent est précédé de « en » ne faites aucun test ! Il s'agit forcément d'une forme verbale INVARIABLE, que l’on appelle le gérondif.(François regarda Maria en souriant.)

    À VOUS !

    Je vous laisse corriger la dictée d’un malheureux élève, qui a résolu à sa façon le problème des formes verbales (ou issues d’un verbe) et se terminant par [e] : il choisit toujours la graphie la plus simple : « é» ! Saurez-vous l'aider? Voici sa dictée, un extrait de Maria Chapdelaine, roman de Louis Hémon (1880-1913), un auteur français.


    Remerciements à Jean-YvesDupuis et LaBibliothèque électronique du Québec (http://www.ibiblio.org/beq) pour la mise à disposition surInternet des illustrations de Clarence Gagnon dans MariaChapdelainede Louis Hémon (1914).


    Find 18 mistakes in this text.
    Au début de ce siècle, Maria Chapdelaine, fille de paysans du Québec, doit choisir sa vie…

    Après cela, c’été l’été : l’éblouissement des midis ensoleillé, la monté de l’air brûlant qui faisé vacillé l’horizon et la lisière du bois, les mouches tourbillonnant dans la lumière, et à trois cents pas de la maison les rapides et la chute écume blanche sur l’eau noire dont la seule vue répandé une fraîcheur délicieuse. Puis la moisson, le grain nourricier s’empilant dans les granges, l’automne, et bientôt l’hiver qui revené. Mais voici que miraculeusement l’hiver ne paraissé plus détestable ni terrible : il apporté tout au moins l’intimité de la maison close et au-dehors, avec la monotonie et le silence de la neige amoncelé, la paix, une grande paix.

    Dans les villes il y auré les merveilles dont Lorenzo Surprenant avé parlé, et ces autres merveilles qu’elle imaginé elle-même confusément : les larges rues illuminé, les magasins magnifiques, la vie facile, presque sans labeur, emplie de petits plaisirs. Mais peut-être se lassé-t-on de ce vertige à la longue, et les soirs l’on ne désiré rien que le repos et la tranquillité, ou retrouvé la quiétude des champs et des bois, la caresse de la première brise fraîche, venant du nord-ouest après le couché du soleil, et la paix infinie de la campagne s’endormant tout entière dans le silence ?

    Click on the errors :
         







    End of the free exercise to learn French: Dictée : Formes verbales en [e]
    A free French exercise to learn French.
    Other French exercises on the same topics : Dictation | Grammar | All our lessons and exercises